MARCHE

Rituel théâtral d’avant le coucher du soleil

CRÉATION 2019 | DURÉE ESTIMÉE : 1h00 | A PARTIR DE 12 ANS

MARCHE

Rituel théâtral d’avant le coucher du soleil

Affiche du spectacle Marche par la compagnie Serge Barbuscia

CRÉATION 2004

A PARTIR DE 10 ANS

De Forest Gump à Jérôme Kerviel, de « l’homme qui marche » de Giacometti à tous les « Charlie » de ces temps derniers, ils marchent… Celui qui marche ici n’a plus de but, plus de sens, plus d’existence presque. Il n’a presque plus de corps, de colère, d’émotion, de voix.
Son lieu de vie : LA RUE .

Parce qu’il est urgent de voir,
Parce qu’il est urgent de regarder,
Parce qu’il est urgent de se lever,
Parce qu’il est urgent de marcher,
Parce qu’il est urgent de changer.

Donner la voix aux sans voix est aujourd’hui une nécessité citoyenne, une exigence humaine. « MARCHE » sera joué en plein air, avant le coucher du soleil, la langue de ce spectacle est celle d’aujourd’hui, rythmée par des sons et des bruitages sonores urbains, le décor minéral, le plateau circulaire, le public autour, le ciel au-dessus.

La Compagnie Siyaj

La Compagnie Siyaj fait entendre depuis sa création en 2002 la voix des auteurs vivants comme Maryse Condé, Antonio Diaz-Florianou encore Eugenio Hernandez Espinosa.
La notion d’identité caribéenne commune est au coeur du travail de la compagnie qui mêle au texte, la musique, les mots et les chants transmis par la tradition orale de génération en génération par la voix du conteur et celle du griot.
Notion d’identité commune que l’on retrouve dans Marche qui, de manière universelle, questionne sur la notion de civilisation et sur la place de l’homme face à elle et face aux autres. Notion qui, dès la première lecture, a profondément touché Gilbert Laumord, comédien et directeur artistique de la Compagnie Siyaj. De la rencontre entre Gilbert Laumord et Serge Barbuscia est donc tout naturellement venu ce désir de collaboration autour d’un projet si fondamentalement commun.
Coproductrices de « Marche », les compagnies Serge Barbuscia et Siyaj emmèneront prochainement la pièce en Guadeloupe et en Martinique.

Fondation Abbé Pierre

Marche, une complicité active entre la Fondation Abbé Pierre et le Balcon

La fondation Abbé Pierre perpétue le combat de l’Abbé Pierre en faveur des plus démunis d’entre nous. Sa volonté est de partager avec le plus grand nombre de personnes, jeunes ou vieux, riches ou modestes, ruraux ou urbains, les valeurs que nous a transmises l’Abbé Pierre. Pour ce faire, la fondation s’associe à des artistes du monde de la photographie, de la musique, de l’audiovisuel et du théâtre pour sensibiliser aux questions du mal-logement et du sans-abrisme .
C’est à l’occasion d’une campagne de sensibilisation contre le racisme anti rom et la réapparition des bidonvilles en Avignon que la FAP a tout naturellement rencontré puis collaboré avec le Théâtre du Balcon. La Fondation Abbé Pierre a dès lors poursuivi une complicité active avec Serge Barbuscia et sa compagnie. Cette année, la FAP est heureuse de participer au côté du Théâtre du Balcon au projet «MARCHE» d’autant plus que dans cette aventure les communautés Emmaüs de Marseille, Arles et Aurillac y sont pleinement impliquées.

L’ AVIS DE LA PRESSE

« Un rituel théâtral dépouillé à la tombée du jour. Au moment où les gens de la ruese sentent en danger où ils prennent conscience de leur vulnérabilité. Solitude absolue de l’exclu, enfermement de l’être, rejet des autres. Quand on n’a rien il ne nous reste alors que notre dignité que l’on doit préserver pour pouvoir exister. »
Jean-Michel Gautier – Boite à Culture

« Cet homme qui marche à côté de lui-même, sans but ni sens, est un “homme de la rue”. Se livre un questionnement universel autour de l’absence au monde d’un homme “sans voix”, sans existence, et de son inénarrable présence que chacun porte au plateau de son plus profond regard… Martyr ? Héros ? Qui était cet homme “retiré du monde”, sans futur et sans dieu, dont la solitude crève le plateau, et que nous regardons en face, ici plus encore sans doute que dans la rue d’à côté, “avec sa peine que le monde ignore et qui est celle du monde” ? »
Delphine Michelangeli – Zibeline

« Plateau du théâtre en rond, et autour, tout près des spectateurs, des personnages emblématiques du monde circassien : un Monsieur Loyal, une Colombine bigarrée, un joueur de trompette, une chanteuse… et [Serge Barbuscia] lui-même…Ces cinq personnages, fort bien soutenus vont s’emparer vigoureusement du texte pour tenter de conférer une existence théâtrale malgré tout à ce marcheur, invisible mais ô combien présent ! Et, par cette mystérieuse alchimie propre au théâtre, voilà que la magie s’opère. Et que la présence théâtrale du marcheur invisible en devient alors d’autant plus forte !… Les comédiens, se mouvant sans cesse autour du praticable, en viennent à créer un espace virtuel où tout peut arriver… Dans lequel tout arrive… Y compris et surtout peut-être, l’impossible, l’incertain… »
Henri Lépine – Théâtrothèque

DISTRIBUTION

D’après le texte de Christian Petr
Mise en scène : Serge Barbuscia
Composition musicale : Dominique Lièvre

Avec Camille Carraz, Aïni Iften, Gilbert Laumord, Fabrice Lebert, Serge Barbuscia

Collaboratrice artistique : Elsa Stirnemann
Scénographie : Atelier Collectif Théâtre du Balcon
Costumes : Annick Serret
Régie Son : Quentin Bonami

Photo © Gilbert Scotti