« Dans ce pays, se souvenir des personnes tuées, c’est comme aller à la messe, une liturgie de mots, de gestes appris par cœur… En effet ces morts nous demandent autre chose – dit Borsellino dans l’une des dernières scènes – pour qu’on se souvienne de la façon dont ils ont vécu, pas seulement de la façon dont ils sont morts. »

S’éloignant des célébrations qui en faisaient des icônes cristallisées, le spectacle nous ­raconte Giovanni Falcone et Paolo Borsellino dans la dimension la plus authentique et la plus quotidienne, ce qui n’enlève rien au sens de leur combat, mais les complète en tant qu’êtres humains.

Un projet qui, à partir de la Sicile, remontera toute l’Italie et ne s’arrêtera pas aux ­frontières nationales, car si la mafia est un phénomène criminel à l’échelle ­internationale, Falcone et Borsellino sont aussi deux héros connus à l’échelle mondiale.

En collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Marseille